arbres & phénix
L'arbre devient solide sous le vent.
Sénèque
Sur l’arbre, tout a été dit !
Un arbre est une alliance
entre le proche et le lointain, le tendre et le dur ;
le haut et le bas, le statique et l’élan ;
le feuillus, le branchu, le racinaire ;
entre le bruit, le bruissement, le silence, et le vent.
Au creux de l’humide, la grâce.
Il est espérance de la graine, promesse du fruit, tendresse
de l’ombre.
Vol, Envol, Survol
Je le crois cousin de l’oiseau, peut-être tout particulièrement de cet oiseau, union du phénix et de la colombe, qui n’a pas choisi entre le cycle des renaissances – incandescent, cramoisi, cendres, et jaillissement – et sa mission inévitable, première, essentielle, de messager du vent. Il annonce la paix – et donc la fait ? –, avec ou sans rameau. Il est au lointain l’ancre de ce qui vient. Et le voici pourtant qui se pose, observe, vigilant et attentif, léger avant qu’il se gorge de chant et explose…
Une ronde…
On est d'avis ici que pour regarder
convenablement une ronde,
il faut se mettre dedans.
Nicolas Bouvier in L'usage du monde
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